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A savoir… ou pas… that’s the question…
Madagascar, l’île rouge.
juillet - août 2013
Moins de 300 km séparent les côtes de Mayotte de celles de Madagascar.
La découverte d’un pays sauvage au cœur tendre ou la majorité de la population n’a toujours pas accès à l’eau potable.
Que de paysages et de cultures différents dans ce pays qui regroupe 18 ethnies principales, chacune parlant sa variété linguistique : merina, betsileo, betsimisaraka, sakalava, etc.
Cérémonie du retournement : le FAMADIHANA
Tradition Malgache pour honorer les ancêtres, car si le corps est dans la tombe, l’esprit lui reste vivant et présent. Normalement tous les 3 ans (sinon 6 ou 9 ans) les tombeaux sont ouverts pour envelopper les corps des défunts de nouveaux linceul de soie, tout en resserrant les liens afin de diminuer le volume.
Cette journée doit être un grand jour de fête; musiciens, danseurs, amis, parents et tous les habitants du village sont présents. Ce jour là, un zébu ou un porc doit être tué pour organiser un banquet afin de nourrir tout le monde. La fête commence la veille (voire avant), et le rhum coule à flots (rhum distillé localement, avec un goût de l’espace et qui doit faire rapidement très bobo la tête). Il est souvent vendu dans des petites bouteilles de coca. J’ai fait coutume, comme il se doit; même pas mal à la tête.
Au cours de la cérémonie, les musiciens enchaînent morceaux après morceaux, les enfants et les adultes chantent et dansent. Certains hommes, femmes, s’écroulent sous l'effet de l'alcool.
Puis les corps sont sortis du tombeau, placés dans des nattes avant d’être recouverts de tissus neufs. Pas de pleurs ni de tristesse au cours de cette cérémonie, seule une jeune maman éplorée sur la tombe de son jeune enfant décédé deux mois auparavant. Ce dernier est exhumé et porté par la foule dans une natte avant de rejoindre bientôt ses ancêtres à l’intérieur du tombeau.
Les hautes Terres, températures voisines de 0° durant l’hiver austral (juillet août). La nationale 7, ses échoppes sur le bord de la route. Combats de coqs également.
Antsirabé, capitale de l’ethnie des Betsiléo. Ses lapidaires, ses pousse-pousse, son artisanat local.
La descente vers Miandrivazo, des villages, des chercheurs d’or également dans les rivères….
Tananarive - Miandrivazo
Miandivazo, on a gagné une vingtaine de degrés par rapport à Antsirabé. Départ pour la descente de la Tsiribihina, 2 jours et demi jusqu’à Bello sur Tsiribihina. Puis une heure de 4X4 malagasy (charrette à zébu) pour rejoindre notre véhicule.
Notre postérieur et nos lombaires nous remercient de retrouver des sièges confortables.
Miandrivazo - Bekopaka
Bekopaka - Les Tsingy
A l’aube, le marché est déjà animé. Nous achetons quelques bananes avant de partir visiter les superbes Tsingy du Bemaraha.
Classés au patrimoine mondial de L’UNESCO, les Tsingy de Bemaraha sont l’un des plus grands sites protégés de l’île. Au total 157 000 hectares. Le parc national où nous accédons pour la visite s’étend sur 72 340 hectares. Photos d’un voyage au cœur d’un labyrinthe.
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